dimanche 1 avril 2012

Drowning the Light : An Alignment of Dead Stars







Si il y a bien un groupe de Black Metal, qui m'a fait aimer le True-Black (hors Sargeist & co...), je dois dire que c'est forcément celui-là...

Drowning the Light, c'est LE piège chez moi, non seulement je suis absolument gaga de ce que j'ai de ce groupe, et en plus, le type pond un album tout les dix jours (Comme le dit Nico [Il se reconnaîtra] : "On a peine le temps d'acheter le dernier qu'il en a déjà ressorti trois...") ce qui fait fumer ma carte-bleue assez vite. Au départ cette perspective de sur-production d'albums, de splits, de tapes, de minis à de quoi décourager n'importe que homme.

Outre la problématique du "Trop d'albums, moins de qualité"sur laquelle je reviendrais, pratiquer le Drowning the Light à haut niveau est un sport onéreux réservé aux fans de black Metal plutôt aisés.
En admettant que DtL à environ sorti soixante productions, toutes plus ou moins limitées entre cent et mille exemplaires, oui, suivre l'actualité et la discographie à l'album prêt des australiens est un vrai challenge.

Mais pour les novices, voilà une bien belle offrande qu'on pourrait qualifier aisément de "must-have" du groupe. "An alignment of dead stars" est un des quatre albums de l'année 2009, sorti, si ma mémoire est bonne, vers la fin de cette année.

Au programme, il est bon de savoir que généralement Drowning the Light sort des albums relativement longs, ici ce ne sont pas moins de quatorze titres qui parsèment cet opus. Alors même si on enlève les quatre interludes, on a quand même dix titres avec une moyenne plutôt longue, entre cinq et neuf minutes par titre.

Dès le départ "The cult of shadows" est un monstre, puisqu'il s'agit personnellement d'un des titres les plus majestueux que j'ai entendu de ma vie. DtL annonce la couleur : Production qui sent la cave, mélodie prenante, mélancolie plus que palpable. Le genre de titre qui donne envie de se jeter par la fenêtre (ou par le Velux, dans mon cas, ce qui est nettement moins efficace, vous en conviendrez...).

La condition d'écoute d'un opus des australiens se fait, pour ma part, de manière totalement ritualiste. La nuit et les bougies sont une quasi-obligation, car même si j'écoute aussi cet opus dans ma voiture, je dois avouer que Drowning the Light est un de ces groupes (un peu comme Darkspace, je trouve) qui sublime la nuit...

Dans les autres titres phares, on citera, l'exceptionnel "Drinking the sacrement of eternity", "In a time of honour", "Dragged to an ocean grave", "Sound the battle horn" ou le fabuleux titre éponyme.
Non, cet opus n'a aucune faiblesse, et il délivre un Black Metal d'une intensité rarement entendue, un mélange entre nostalgie, tristesse, sensations épiques, et satanisme profond.

Le groupe prend le soin de dynamiser ses phrases mélodiques avec des claviers discrets, mais nécessaires et approfondissant le rendu émotif des compositions. De même, les guitares, brouillonnes en fond, semblent surgir de la nuit lors des instants emplis de mélodies.

Non, vraiment, on trouve ici une puissance, des frissons en quantité et une émotion palpable, dès le départ, mais aussi durant les nombreuses écoutes suivantes.
Un de mes classique du true-black sans aucune hésitation.

Concernant les a priori sur Drowning the Light, et sa production jugée parfois excessive, je précise que le groupe ne m'a déçu qu'une fois, sur la dizaine de productions que j'ai du groupe. Pour être précis, c'est sur le mini "The Land of the dead sun", qui sonne beaucoup trop "finlandais" et pas assez Drowning the Light, mais c'est logique, puisqu'il a été enregistré avec des pontes de la scène Finlandaise.

Pour ceux qui voudraient poursuivre l'expérience, les minis "The fading rays of the sun" / "The master's empire" ou l'album "Catacombs of Blood" sont aussi de très très bonnes productions du groupe.

Comme il est écrit sur un des livret : "Ceux qui comprennent les ténèbres, comprennent Drowning the Light".

18/20


2 commentaires:

  1. Très bonne chro' mec, où l'on ressent tout ton amour pour cet album. Ça donne envie de se ruiner pour DtL haha.

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